Entretien Complémentarie
Entretien Complémentaire
Après avoir passé l’entretien de motivation, la majorité des candidats doivent également passer un entretien complémentaire. Cet entretien, réalisé par un psychologue, a pour objectif de mieux cerner la personnalité des candidats.
Le psychologue a accès aux résultats du test de personnalité passé lors des épreuves d’admissibilité et cherche à approfondir les points potentiellement bloquant de votre candidature. Le délai pour obtenir cet entretien est généralement d’un mois, bien que cela puisse être plus long selon la charge de travail des psychologues et le nombre de candidats en attente. Une fois l’entretien passé, les candidats reçoivent généralement une réponse dans les 15 jours suivant l’entretien.
Les différences avec l’entretien de motivation
L’entretien complémentaire est très différent de l’entretien de motivation passé plus tôt dans le processus de sélection. Alors que l’entretien de motivation se concentre principalement sur le projet professionnel du candidat, ses motivations pour rejoindre la gendarmerie et son intérêt pour l’institution, l’entretien complémentaire, quant à lui, est davantage centré sur la personne elle-même.
Dans cet entretien, la psychologue explore en profondeur des aspects plus personnels comme la vie passée du candidat, son enfance, ses relations avec autrui et sa stabilité émotionnelle. L’objectif de cet entretien est de déterminer si le candidat possède les qualités humaines et la stabilité psychologique nécessaires pour devenir un bon gendarme, en évaluant notamment sa capacité à gérer les situations de stress et à interagir de manière équilibrée avec les autres.
Les sujets abordés
Lors de l’entretien complémentaire, le psychologue abordera plusieurs aspects de la vie personnelle du candidat, cherchant à comprendre son passé, son présent et sa manière d’interagir avec les autres. Le parcours familial et l’enfance font souvent partie des premiers sujets évoqués.
Le psychologue peut demander de parler de la dynamique familiale, des événements marquants, ou encore des relations entretenues avec les parents et les frères et sœurs. Ces questions visent à évaluer la stabilité émotionnelle du candidat et sa capacité à gérer des situations potentiellement complexes.
Par exemple, des questions comme : « Comment réagissent vos proches à votre décision de rejoindre la gendarmerie ? » ou « Que pensez-vous apporter à une équipe ? » sont fréquentes et incitent le candidat à réfléchir à la façon dont son entourage perçoit son projet professionnel.
Le psychologue s’intéressera aux émotions du candidat, cherchant à savoir comment il les gère au quotidien. Des questions comme : « Vous arrive-t-il de vous énerver ? » ou « Avez-vous de l’empathie ? » sont régulièrement posées pour évaluer la capacité du candidat à comprendre et à se connecter aux émotions des autres.
Il est important de répondre de manière honnête et développée, en donnant des exemples concrets issus de vos propres expériences. Les réponses ne doivent pas être des simples « oui » ou « non », mais plutôt des explications détaillées qui montrent une réflexion et une maturité émotionnelle.
Enfin, il est essentiel de garder son calme, même si le psychologue peut parfois adopter une attitude distante ou froide. Cela fait partie de l’évaluation, et le candidat ne doit pas se laisser déstabiliser par cette approche. L’entretien complémentaire est l’occasion de montrer que l’on possède les ressources mentales pour gérer des situations de stress ou de tension et une grande stabilité émotionnelle, des qualités indispensables pour un futur gendarme.
Comment se préparer à l’entretien complémentaire
Pour réussir l’entretien complémentaire, il est essentiel de bien se préparer en amont. Tout d’abord, il est recommandé de s’entraîner à parler de son passé de manière fluide et réfléchie. Les questions sur la famille, l’enfance ou les relations interpersonnelles peuvent parfois toucher à des sujets sensibles, il est donc important de savoir les aborder avec sérénité.
Il est aussi crucial de présenter ces aspects sous un jour positif, même si certains événements de la vie ont été difficiles. Les recruteurs cherchent des candidats capables de faire preuve de résilience et de tirer des leçons constructives de leurs expériences passées.
Ensuite, il est utile de se familiariser avec les qualités recherchées par la gendarmerie chez ses futurs membres : stabilité émotionnelle, esprit d’équipe, maîtrise de soi, et empathie. Cela permet d’éviter des erreurs d’interprétation lors de l’entretien et de montrer que vous possédez les aptitudes humaines et psychologiques nécessaires au métier de gendarme.
Soyez authentique et ne cherchez pas à donner des réponses que vous pensez « parfaites », mais plutôt à démontrer votre capacité à réfléchir, à vous adapter et à comprendre les attentes de l’institution.
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